Mardi 1 novembre 2 01 /11 /Nov 00:00

Près de six mois après qu’on se soit connu, nous décidons de partir ensemble en vacance au Kenya durant 9 jours afin de mieux apprendre à se connaître. On est tout fou tous les deux, 9 jours ensemble, le pied. Arrivés tard la nuit à l’hôtel on découvre notre chambre et superbe surprise, il y a un douche pour au moins deux personnes à la foi. Fatigués et se sentant sale du voyage, et puis avec la chaleur qui y règne, on décide encore de se doucher à du matin. Bien sur excités comme des fous, de passer 9 jours ensemble, je crois avoir passé la douche la plus longue et la plus coquine de toujours. A trois reprise sous l’humidité et la chaleur d’une belle nuit Africaine nous avons fait l’amour sous la douche (l’addition de l’eau pour l’hôtel à sérieusement augmenté ces 9 jours là LOL).

Alors qu’on est installés au bord de la piscine qui indique pas moins de 28°C je susurre dans l’oreille de Sarah que j’ai envie d’elle et qu’elle me suive jusqu’aux toilettes de la piscine et j’ajoute »j’ai envie de toi». Son visage affiche un désaccord mais sur l’emprise de mon regard insistant elle me suit. Son éducation ne lui permettant pas de faire des galipettes n’importe où. Voyons, on ne fait pas l’amour dans des toilettes où tout le monde peut nous entendre, non ? Je l’entraîne donc dans une des cabines et commence à la caresser. Très vite son souffle et ses petits murmures étouffés l’emmènent sur la voie du plaisir. J’en conclus donc que quelque part, Sarah aime les situations un peu dangereuses, et j’en prends bonne note, bien entendu.

Deux trois jours plus tard, nous décidons de prendre un bain de Quoi nu ? Oui bien sur sinon ce n’est pas un bain de en plus il fait tout noirs donc personne ne peut nous voir et à nouveau elle accepte. Après avoir nagé +/-300 mètres nous arrivons à un petit bateau ancré près de la plage. On grimpe dedans et on en profite. Petit bisous ici petit bisous là et les mains baladeuse. Mais la pulsion monte et me voilà entrain de lui faire l’amour sous les étoiles Africaine bercé par le doux flux et reflux marin. Ses soupirs et ses râles se font de plus en plus fort et puis … brusquement, on entend dès cris et des engueulades en Swahili. On regarde autour de nous et la on voit deux yeux blanc entrain de nous observer et de nous engueuler. Je tente de faire comprendre au propriétaire du bateau qu’on ne fait rien de mal, je lui offre quelques cigarettes que j’avais dans une pochette hermétique, et il repart calmement. Il devait être en place depuis un bon moment. Sur ce Sarah toute inquiète me dit qu’elle veut rentrer car il nous a vu. Je rétorque … »et alors si ça lui fait plaisir tu n’es pas morte non », et on repart de plus belle dans nos galipettes jusqu’à l’orgasme que je constate décuplé chez Sarah par l’intrusion de ce voyeur inattendu. Ces 9 jours de vacance de farnienté ont été magnifiques. Soleil, cocktail, et amour, qu’espérer de plus. (Aujourd’hui un de nos chiens s’appelle d’ailleurs Kenya en mémoire à ces vacances d’amour). Sarah et moi nous avons la même façon de voir les choses, de les sentir, on est bien c’est presque trop beau pour être vrai.

Notre amour et notre entente sont au zénith, jamais je n’avais connu un tel bonheur une tel complicité, une telle confiance à bouleverser ses croyances ou ses marques d’éducation parental.

Mais voilà que rentré en Belgique je repars le lendemain pour quatre jours avec une de mes maîtresses « K » à la Côte d’ Azur. Quatre jours d’enfer. K était une copine à la base, et au fil du temps était devenue ma maîtresse. Elle savait très bien qu’une histoire entre nous ne serait jamais possible. Mais malgré tout elle était tombée amoureuse de moi, et ne voulait pas interrompre cette relation. Ces quatre jours furent un enfer, constamment j’avais le film de mes vacances avec Sarah en tête. Je ne pouvais m’empêcher de penser à elle. A chaque instant elle étais présente, j’avais encore le parfum de sa peau et de son intimité dans les narines mais voilà j’étais là bas à plus de 1100 Kms avec une maîtresse à qui je ne parvenais même pas à faire l’amour tellement mon esprit était avec Sarah. A croire qu’elle avait été trouvé un Marabout et qu’elle m’avait ensorcelé.

De retour en Belgique après ces quatre jours j’ai pris immédiatement contact avec Sarah et lui demandais de venir chez moi (là on était seul, tandis que chez elle il y avait les enfants). Je crois qu’elle mit un quart d’heure pour me rejoindre alors qu’il y avait tout de même plus de 30 Kms qui séparaient de nos domiciles respectifs et ce en plein trafic Bruxellois .Et là on se lance dans les bras l’un de l’autre. Nos yeux sont humides de bonheur et de joie de se retrouver. C’est le moment où je lui annoncerai me rupture avec K. Toutefois je lui expliquerai en même temps ne pas encore me sentir prêt à vivre en concubinage permanent et une fidélité sans reproche. Sans broncher elle fait mine d’accepter même si je sens que dans son fond intérieur je la blesse mais c’étais mon état d’esprit (et quelque part je m’en félicite, car j’ai eu le courage à l’époque d’être franc, correct et honnête devant la personne que j’aimais le plus au monde à cet instant) même si j’avais dur avec moi-même.

 

Quelques semaines plus tard Sarah venait à la maison dormir deux ou trois jours. J’avais préparé pour l’occasion une belle entrée, un plat style râble de lièvre à la moutarde et échalotes, et un léger dessert le tout accompagné de bons vins adéquats sans oublier un succulent cocktail maison avec les zakouskis de circonstance. A chaque fois qu’on se retrouvait pour quelques jours on en faisait une fête. J’avais donc mis les petits plats dans les grands et c’est avec la lumière tamisée égaillée de bougies et d’une musique douce, qu’elle vint me rejoindre un soir en semaine après le boulot. Comme d’accoutumée on se lança dans les bras l’un de l’autre et échangèrent de gros baisers plein de tendresse d’amour et touti quanti (LOL). On pris l’apéro à l’aise. Elle alla aux toilettes, et revint, on finissait l’apéro. Alors que je m’attelais à la cuisine elle se fit un brin de toilette et un cri joyeux retentissait dans mon minuscule appartement. «  A Table ». Eh oui tout était près. Sarah sortie de la salle de bain toute pimpante, mais fort rouge. On continua la discussion et je lui posais plein de questions sur les jours passés. A chaque fois elle me répondit par monosyllabe, sèchement et durement. Au fur et a mesure que le dîner avançait elle devint de plus en plus rouge et impossible d’avoir une conversation soutenue avec elle. Ces monosyllabe interrompue par de long moment de blanc me dérangeaient au plus haut point, ce n’étais pas dans nos habitudes, quelque chose n’allait pas, mais quoi ? Je lui posais des tas de questions « qu’es ce qui ne va pas » « rien tout va » «t’es pas bien t’es toute rouge » «non, non … » « le plat ne te plait pas ? » « c’est très bon »… Cette attitude commençait à me peser lourdement et décida de crever l’abcès « Mais alors quoi … en dix minutes tu changes complètement, tu ne pètes plus un mot, t’es distante, froide …que ce passe t’il … ??? ». Sarah devint cramoisie, les traits de son visage se durcissaient, ces yeux devinrent de véritables mitraillettes et le volcan en somnolence éclata dans une furie calme mais ooooh combien dévastatrice …et me lança : « Que tu ne veuilles pas te mettre en ménage OK, que tu n’es pas prêts à recommencer une histoire d’amour sérieuse OK, que tu veuilles garder ta liberté, encore OK, mais que tu laisses une de tes maîtresse employer mon savon de bain NON, que je puisse faire sa lessive des essuies qu’elle a employée c’est encore NON NON et NON » et là elle éclata en larmes. Jamais je n’avais vu quelqu’un pleurer comme elle le fît. Non seulement en neuf mois de temps je n’avais jamais vu Sarah pleurer, même pas à la mort de sa mère, mais cette façon dont elle pleurait annonçait la fin de la vie (non qu’elle m’ait un jour essayé de me faire croire qu’elle pourrait passer au suicide, ça jamais, mais c’étais des larmes et de pleurs de désespoir, comme si le monde autour d’elle s’effondrait). Au fait, une de mes maîtresse avait été dans une des armoires de la salle de bain, elle avait utilisé le savon de douche de Sarah et ce à mon insu et avait taché deux essuies de bains avec du fonds de teint (quelle gourde LOL ou l’avait elle fait exprès ???)

Le souper étant presque terminé j’installa Sarah confortablement dans le canapé moïlleux du living pour la consoler et la réconforter. Je lui servi un bon café et un petit pousse qu’elle aimait bien. Entre ce passage de réconfort il n’y eut pas beaucoup de mots échangés mais beaucoup de gestes très très tendre… de la vrai tendresse, entre gens qui se comprennent qui ont mal mais qui sont comme pris dans leur destin et qui ne peuvent y échapper. Les lumières tamisées y étaient encore toujours, le fond de musique jazzy blues aussi, seul l’atmosphère de fête c’était transformé en atmosphère d’après l’apocalypse. Instinctivement je m’installai dans ma chambre alors que Sarah était dans le salon. On avait besoin de faire le point après cette tempête. Le temps passa, un quart d’heure, une demi-heure, la nuit étais déjà bien avancée, il était au moins déjà une ou deux heures du matin quand je vins la retrouver dans son canapé. Je ne put m’empêcher de l’enlacer, de la bercer, de lui embrasser le front et alors …. Je lui pris les miens dans les miennes. « Chérie, tu es une femme merveilleuse, je t’aime et tu me combles, tu m’as toujours compris et tu m’as toujours laissé faire… » je la fixait droit dans les yeux et continua tout en gardant ses mains dans les miennes… »Aujourd’hui je me sent prêt, je me sent prêt à faire ma vie avec toi pour toujours, t’es une femme parfaite (enfin presque faut pas exagérer LOL), j’ai envie de faire ma vie avec toi ». La ses yeux ont recommencé à se mouiller, elle se lança dans mes bras non plus de peine mais de joie. Je ne vous expliquerai pas comment cette nuit c’est terminée mais vous vous imaginez bien qu’après 9 mois de vie disparate mais remplie d’amour, de craintes, de maîtresses, de solitude, la joie pour tous les deux étaient à son comble et que nous n’avons pas beaucoup dormi cette nuit là.

Après 5 ans de procédure en divorce (qui n’était d’ailleurs toujours pas terminée) je retrouvais enfin une femme digne qui comprenait un homme, mais qui n’était pas prête à n’importe quoi, sous prétexte d’être amoureuse (pas mal comme phrase non ?).

C’est le début de notre union qui connaîtra encore beaucoup de tournants toujours positifs, les uns plus que les autres, mais avec un tel amour qui ira de plus en plus loin comme vous pourrez le constater au fil de la continuation de ce blog.

 

 

PS : Ce texte c’est la deuxième fois que je l’écris. Une fois ce matin durant et une fausse manipulation et j’ai tout perdu. Je voulais vous en faire part de ce départ d’une nouvelle vie, donc au lieu d’abandonner j’ai recommencé. Néanmoins je préférais la première version, mais bon c’est la vie !

 

NB : la suite d’ici quelque jours, le texte est dans ma tête ou plutôt le profil, et je vous promets le début de plus en plus chaud d’un couple qui déborde d’amour et de passion.

 

Bonne soirée

 

Domjohn

 

INFO : Je viens d’apprendre le grave accident de voiture de connaissance à nous « Vénus et YoYo » avec qui on était encore vendredi. J’ai une pensée pour eux, qu’ils s’en sortent !!!

Par Domjohn - Publié dans : Comment on est devenu libertin
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